Discussion:Le Paradou
Storytelling JFS
Code source MoviLab
Le Club sportif
Entretient avec Ali Rasfi, animateur socio-culturel et co-fondateur de JFS
Qui porte aujourd'hui l'association JFS et qui sont les principaux membres ?
Un bureau composé de 6 personnes (personnes les plus impliquées) et un CA élargit à l'ensemble des entraîneurs, 16 à ce jour. Au niveau des familles, 300 sont directement touchées qui rassemble environ 320 enfants.
L'action sportive touche environ 8 à 10 quartiers dans le secteur sud de Saint Étienne allant de centre 2, Terrenoire, la Cotonne...
Quand et Comment est né cette association et pourquoi ?
Le club a créé en 2004 à l'initiative de 4 amis d'enfance, issu de la fusion de 2 clubs de quartier (Solaure et la Rivière) qui allaient disparaître au détriment des plus jeunes. L'envie était de se concentrer surtout sur les jeunes avec un projet pédagogique fort. Ne pas reproduire le comportement des séniors et se concentrer uniquement sur les jeunes de 6 ans 19 ans. La compétition faisant rage, le projet social du club était également de permettre à chaque enfant et ce quelque soit son niveau sportif, de pratiquer le foot et de connaître la joie de porter un maillot et d'appartenir à une équipe afin d'être valorisé.
De plus, ils leur est paru important d'équilibrer l'accès aux infrastructures essentiellement concentrées à l'est de la ville autour du stade Geoffroy Guichard, vitrine des verts à Saint Étienne (Méon, Etivalière).
Quels ont été les effets déclencheurs ?
Pour ces 4 amis qui avaient selon eux eu la chance que "leurs grands frères" s'occupe de ces clubs avant eux, il leur paraissait inconcevable que cette activité disparaisse du quartier. En clair, la relève n'étant pas assurer, ils ont voulu reprendre le témoin. Beaucoup de ces anciens étaient des pères, oncles, grands père de ces fondateurs = transmission de valeurs
Quels sont vos partenaires à ce jour ?
C'est a déplorer, mais relativement peut de partenaires privés, en revanche un soutien de la ville qui met le stade et un local à disposition ainsi qu'une petite subvention de fonctionnement. Le Conseil Général finance également une petite partie des investissements (ballon, maillots, goûter...)
Qu'est ce qui a marché ? pourquoi ?
Pas fixé sur une identité de quartier, être ouvert et pas enfermé dans un communautarisme de couleur, de religion, d'age, de statut social... d’où le nom Jeunesse Foot Sud plutôt que FC quelque chose. Une bonne connaissance du territoire, les valeurs promue, voir le foot d'avantage comme un outil de citoyenneté que comme une fin en soit. Être un partenaire éducatif soutient aux parents, aux animateurs et enseignants du quartier = être complémentaire.
Une bonne complémentarité et des profils variés parmi les bénévoles. Une transmissions parmi les 1ère générations devenus aujourd'hui entraîneur bénévole à leur tour.
Qu'est ce qui n'a pas marché ? pourquoi ?
Pas su assez travailler sur les partenariats notamment sur les structures éducative. Pas assez de temps pour ça et pour beaucoup de compétences. Les dispositifs d'aide qui existent ailleurs n'ont pas pu être mis en œuvre (éducateurs, dispositifs publics, subventions...) Cela à engendré des difficultés financières
La professionnalisation n'a pas su être faite, passer de 4 entraîneurs à 16 en 10 ans, nous n'avons certainement pas su gérer la crise de croissance comme nous l'aurions voulu, notamment création de postes salariés.
Le projet de Tiers Lieux
Quelles est votre définition des Tiers Lieux ?
Personnel, Publique et Privé qui se retrouvent dans un même espace pour créer ensemble des projets.
Foot et Tiers Lieux, pourquoi ?
La proximité est une bonne entrée. Faire et tisser plus de liens. Permettre a chacun de s'impliquer avec ses propres savoirs faire en bas de chez lui. Il faut que le tiers lieux aille au gens avant l'inverse. Le terrain de foot est déjà a sa manière un tiers lieux, il suffit juste de l'animer comme tel.
Comment verriez vous votre Tiers Lieux idéal ?
Un hybride entre un club de sport, un centre social, une mairie de proximité, une maison des associations et un espace de coworking pour les jeunes entrepreneurs de nos quartiers.
Quels services aimeriez vous développer en priorité ?
contexte : trêves hivernal et estivale
• EPN : technique et médiation • Repair'Café avec une imprimante 3D • Un coworking de projets citoyens et éducatifs
En second ?
• Développer des actions en direction des femmes et des mamans notamment pendant les entraînements (18h à 20h) • Des services de consommation collaborative en phase avec une culture de/du quartier (bémol : pas bobo ni misérabiliste)
Quels seraient vos principaux atouts ?
La confiance que nous accordent les gens
Vos lacunes ?
Sortir du club de foot et voir plus large = un travail par des exemples tangibles et progressifs est encore à faire
De quoi auriez vous besoin aujourd'hui ?
• Équivalent temps homme : 1 à 2 personnes dédiées à rédiger, porter et développer ce projet de tiers lieux tout en ne se déconnectant pas de son ADN, à savoir un club de foot • Un budget dédié aux activité du Tiers Lieux (distinct de l'activité sportive) • Des partenaires locaux ayant déjà construit ce type d'initiative (ressources, temps, compétences)
Ensuite créer la fiche Imagination for People :
A propos du projet
En quoi ce projet est-il singulier et créatif ?
Quelle est la plus-value sociale du projet ?
Quel est le potentiel de déploiement de cette initiative ?
Quel a été le facteur déclenchant de ce projet ?
Quel est le modèle économique de ce projet ?
• Personnel : les adhésions à l'association et la contribution spontanée • Public : relais de services publics de proximité et services d'intérêts généraux • Privé : usages des ressources